Dernières actualités avec #armée chinoise


Le Figaro
08-08-2025
- Business
- Le Figaro
Seagull remonte le temps
Le géant chinois de l'horlogerie réédite son premier chronographe de pilote, sorti il y a tout juste 70 ans. L'étoile rouge qui marque le cadran affiche clairement les choses : Seagull fournit depuis des décennies des montres à l'armée chinoise. Au fil du temps, l'un des géants de l'horlogerie chinoise n'a cessé de progresser en style comme en qualité et en précision de ses mouvements. Seagull 1963 Legacy Edition Seagull En 1955, il y a pile 70 ans de cela, Seagull développait le premier chronographe destiné aux pilotes de l'armée de l'air chinoise. Nom de code : projet D304. Aujourd'hui, le voici réédité le temps d'une édition limitée à 1500 exemplaires de 40 mm de diamètre, proposée à un prix typique des productions chinoises : seulement 479 euros… Un rapport qualité prix difficile à concurrencer. Le Swiss Made devrait-il commencer à s'inquiéter de l'horlogerie chinoise ? Sans doute... Seagull 1963 Legacy Edition Seagull Publicité Pourtant, la manufacture chinoise a poussé loin le sens du détail pour cette réédition, entre aiguilles bleuies à la flamme, forgée à plus de 300 °C, cadran soleillé et complication lumineuse des phases de lune à 6 heures. Sans oublier un calibre chronographe à remontage manuel Seagull ST1908 cadencé à 21600 alternances par heure, aux finitions visibles au travers du fond saphir, proposant 45 heures de réserve de marche.


Le Parisien
31-07-2025
- Politics
- Le Parisien
« Joint Sea-2025 » : c'est quoi cette gigantesque opération militaire entre l'armée russe et chinoise ?
L'armée chinoise et russe côte à côte. La Chine a annoncé ce mercredi qu'elle mènerait des exercices militaires conjoints avec la Russie en août, dont des exercices navals et aériens près de Vladivostok (est) et des patrouilles navales conjointes dans le Pacifique. Ces exercices, nommés « Joint Sea-2025 », font partie de la coopération bilatérale et « ne sont pas dirigés contre des tiers » ni « lié à la situation international e », a déclaré mercredi le porte-parole du ministère chinois de la Défense, Zhang Xiaogang, lors d'une conférence de presse. Difficile pourtant de ne pas y voir le contraire. Moscou et Pékin ont renforcé ces dernières années leur coopération dans tous les domaines, y compris militaire et même sur le front ukrainien , face à ce qu'ils perçoivent comme une domination croissante des États-Unis sur l'ordre mondial. L'exercice Joint Sea 2025 se déroulera dans les airs et en mer près de la ville portuaire russe de Vladivostok, située de l'autre côté de la mer face à la côte ouest du Japon. L'année dernière, l'exercice s'était déroulé plus au sud, en mer de Chine méridionale. Après ces exercices, les deux armées effectueront des patrouilles navales dans une certaine zone du Pacifique, a ajouté le porte-parole. Il n'a pas fourni de dates précises pour l'exercice ou la patrouille conjointe dans le Pacifique, qui, selon lui, serait la sixième du genre. L'édition Joint Sea-2024 avait vu le déploiement de sept immenses navires des deux pays, en plus d'opérations de défense aérienne et d'utilisation de défense antimissile. « Joint Sea-2025 » aura simplement lieu juste avant une visite du dirigeant russe Vladimir Poutine en Chine à la fin du mois d'août. Le chef du Kremlin doit assister à un sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai - une organisation intergouvernementale créée en 2001 par la Chine, la Russie et quatre États d'Asie centrale - et à un défilé militaire marquant le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il s'entretiendra également avec son homologue chinois, Xi Jinping. Pékin n'a jamais condamné la Russie pour son invasion de l'Ukraine, et a renforcé ses relations économiques, diplomatiques et militaires avec Moscou depuis février 2022. En avril, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait même accusé la Chine de « fournir des armes » à la Russie - des accusations réfutées par Pékin. Début juillet, Xi Jinping avait déclaré au ministre russe des Affaires étrangères que la Chine et la Russie devaient « renforcer leur soutien mutuel ».